Un jour de lueur, M. Sainte-Beuve appela Goethe un Talleyrand littéraire, et il se repent maintenant de cette idée juste. La chassie de l'admiration a bouché ses yeux à tout éclair. Mais, alors, il avait raison. Oui! un faux air de Talleyrand jusque dans la pensée, voilà le trait caractéristique de cette physionomie de Goethe, lequel a eu plus de bonheur par ses défauts que par ses qualités, comme il arrive toujours, du reste.
Barbey d'Aurevilly. Goethe et Diderot. París: Lemerre, 1913. P.274
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