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jueves, 12 de marzo de 2020

D'anciennes gravures

D’anciennes gravures de l’abbé de Périgord représentent un homme fort joli; M. de Talleyrand, en vieillissant, avait tourné à la tète de mort; ses yeux étaient ternes, de sorte qu’on avait peine á y lire, ce qui le servait bien; comme il avait reçu beaucoup de mépris, il s’en était imprégné, et il l’avait placé dans les deux coins pendants de sa bouche.

Chateaubriand. Mémoires d'outre-tombe. Paris: Garnier, 1910. T. 6, p. 424

Avant la Révolution

Avant la Révolution, l’abbé de Périgord était un abbé mauvais sujet; il faisait partie, à peine sorti du séminaire de Saint-Sulpice, de l’état-major religieux de l’archevêque de Reims. On sait que cette troupe d’abbés était la plus élégante et la plus recherchée parmi tous les jeunes gens qui prenaient le parti de la carrière ecclésiastique. L’abbé de Périgord ne fit faute à sa renommée, et sa conduite répondit parfaitement à ce que les autres avaient annoncé. Mais M. de Talleyrand, dès cette époque, annonçait, lui, un homme supérieur à tout ce qui l’entourait… Et cette universalité dans les goûts, cette facilité dans tout ce qu’il faisait, prouvaient par avance qu’il serait un des hommes les plus distingués de son temps.

Duchesse d'Abrantès. Histoire des salons de Paris. Paris: Ladvocat, 1838. T. VI, p.2.